La guilde des chevaliers ailés
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Le forum de ladite guilde
 
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 grimoire

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vorc

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MessageSujet: grimoire   grimoire EmptySam 4 Fév à 19:05

Citation :
Histoire et mémoires du Viking Björn



I Arrivée sur l’île d’Azkenor



Depuis son Fizzland natal, Björn avait embarqué sur un puissant drakkar, un cadeau du roi, celui-ci voulait étendre les connaissances de son peuple et envoyait régulièrement des expéditions aux quatre coins du monde afin d’améliorer la carte des terres connues. Björn avait donc pris la mer avec sa fiancée et de bons amis, vaillants combattants, ayant survécu à toutes les batailles et toutes les expéditions.

Björn était un jeune viking courageux qui avait étonné tout le monde par son habileté au combat et le changement spectaculaire de sa personne. En effet, il fut d’abord un jeune garçonnet timide et craintif avant de se métamorphoser en puissant guerrier sans peur. Ce changement lui valait l’admiration de ses proches.

L’expédition s’annonçait rude, le drakkar fila droit au sud et ne rencontra que quelques îlots isolés. Afin de subvenir aux besoins du bord, le drakkar emmenait des volailles, 3 chèvres et une provision importante de nourriture, mais la route du drakkar ne rencontra désormais plus aucune terre. Cependant la situation n’était pas critique, bons pêcheurs, les viking réussirent à se nourrir de poissons crus et leurs animaux d’algues marines qui flottaient en surface et qui étaient ramassées avec de grandes perches.

Cependant, après six mois de route plein sud, le découragement commençait à gagner l’équipage. Heureusement, le climat sain n’avait pas entraîné de maladies et le temps se maintenait au beau. Ce qui n'aggravait pas la situation. Personne ne savait combien de lieues ils avaient parcouru, cependant, ils priaient chaque jour Odin, Thor et les quelques trois milles dieux du panthéon scandinave de les guider vers de nouvelles terres.

La navigation laissait beaucoup de temps à Björn pour rêver, prendre soin de sa fiancée et de son dragon. Il avait acheté son œuf juste avant le départ à un marchand, il l’avait réchauffé, et de l’eau était sortie un petit dragon translucide. Peu à peu celui-ci avait grandi, mais personne n’avait encore réussi à déterminer sa race.

Il existe beaucoup de races de dragons, parmi les plus connus se trouvent les doux, qui n’ont pas d’ailes ni de feu, ce sont de paisibles dragons pacifiques, les mornes, ressemblant aux doux, mais pouvant voler, les griffes ayant du feu et pouvant voler et les noirs. Les noirs, personne n’en avait vu depuis longtemps, ses bêtes fabuleuses ont, dit-on, le feu plus puissant que celui d’un volcan, un vol parfait et surtout, d’après la légende, pourraient parler.


Le voyage continua ainsi pendant plusieurs semaines, le drakkar ne croisa aucun autre navire, aucun dragon marin, la monotonie du voyage n’était rompue que par les aléas de la météo qui restait tout de même assez clémente. L’équipage ne semblait pourtant plus s’impatienter, il y avait Ketil le rouge, géant poète de la horde royale, un puissant troll nommé Ouïr, d’autre guerriers renommés, comme Thorein Peau d’Ours, et un demi hirogwar.

Cependant, un beau jour, après un an, deux mois et seize jours de navigation, le drakkar rencontra des troncs d’arbres flottant, des branches et des grosses noix flottant à la surface des eaux, Björn compris ce que cela signifiait, ils était proches d’une terre, et tout le monde exulta. Cependant Björn rappela tout le monde à la réalité en demandant à ce que les armes soient préparées. En effet, lorsqu’ils toucheraient terre, ils avaient pour mission de s’emparer d’un territoire, par la force s’il le fallait. De plus, l’endroit où ils allaient débarquer recèlerait peut-être de nombreux dangers.

Le lendemain, l’équipage du drakkar fut réveillé par des cris d’oiseaux marins. Ils étaient désormais tout proches de la terre. « GRoAr » fit le dragon de Björn à l’approche de la terre, le petit dragon avait bien grandit il était désormais de la taille d’un veau, et commençait visiblement à fabriquer du feu, sa peau avait considérablement foncé et de magnifiques ailes ornaient ses flancs.

Deux jours plus tard, ils étaient en vue d’une île immense, ils débarquèrent au nord. Cette partie de l’île ne semblait pas habitée, mais en longeant la côte, ils avaient vu des citadelles et des feux indiquant une présence humaine importante. Ils jugèrent plus prudent de s’établir dans un endroit encore non colonisé afin de construire une première forteresse et ainsi pouvoir s’implanter.

Après trois mois de construction, un premier fort situé en bordure de falaise était construit, ainsi qu’un port. On commença à cultiver la terre, à faire un élevage et à explorer. Björn apprit de locaux que cette île était dirigée par de nombreux seigneurs formant des royaumes, plus ou moins puissants. Björn se proclama alors seigneur du royaume de Fizzland, en hommage à sa patrie lointaine. Plusieurs de ses compagnons repartirent avec le drakkar afin de prévenir le roi du succès de la mission, et quelques années plus tard, ses mêmes compagnons revinrent avec des colons. Le royaume commença alors à se développer, on construisit une ville, la population grandit, et bientôt, Björn fut reconnu par les autres seigneurs comme souverain de ces terres et seigneurs de l’île.


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MessageSujet: Re: grimoire   grimoire EmptySam 4 Fév à 19:06

Citation :
II Entrée dans l’organisation des hérauts du meurtre.


Björn, une fois implanté sur l’île d’Azkenor comprit vite que, pour survivre, il faudrait mieux s’allier, il se rendit donc à la capitale et fréquenta de nombreuses tavernes afin de rencontrer du monde et ainsi se faire des amis. Il visita ainsi tous les établissements de la capitale, des plus chics, aux plus insalubres, liant conversation avec des poètes, des vampires, des marins…
Il déambulait ainsi lorsqu’il fit la connaissance de Smirnof Yadlabus. C’était visiblement un grand buveur, ils discutèrent et sympathisèrent. Björn lui révéla qu’il cherchait du soutien. Smirnof lui révéla alors qu’il faisait lui-même partie d’une organisation secrète, il décida de le présenter au membre le plus influent. Il le présenta au maître du sanké, le seigneur vampire Tatsuoki, grand ami d’un autre vampire Musashi, célèbre par son sanké , et à une vampire Lahenor. Ils acceptèrent de le prendre et rapidement, ils fraternisèrent, c’est ainsi que Björn rentra dans l’organisation des Hérauts du meurtre.



III Charte des Hérauts du meurtre.

La guilde des hérauts du meurtre est régit par une charte, il s’agit d’un grimoire regroupant l’historique et les règles de la guilde.

Historique :


Azkenor vivait insouciante, beaucoup de seigneurs y étaient allés pour fuir le chaos qui régnait sur les autres îles de l'empire. Refuge des déshérités, sans terre et autres colons, tous vivaient dans l'espoir d'une vie meilleure. L’île rassemblait une foule hétéroclite de seigneurs. Il y avait ces troupes de démons qui promettaient tous les feux de l’enfer à quiconque s’opposerait à leur puissance infinie. On côtoyait aussi des humains qui avaient juré de détruire et de chasser tous les démons de leur nouvelle île. Ces derniers étaient harcelés par des indigènes qui voyaient d’un mauvais œil, l’arrivée de tous ces malotrus sur leur territoire virginal. Ceux-là étaient courtisés par des groupes de défenseurs de la nature, de la veuve et de l’orphelin ou des chaussettes en coton filé ! Ils avaient tous des idéaux très différents et espéraient réaliser sur ces nouvelles terres, tous leurs rêves de paix, de grandeur aussi.



Cependant, des seigneurs ne l'entendaient pas de cette oreille, venant de diverses contrées plus ou moins lointaines. Les terres de Meyriin étaient vastes. Des hommes de la lointaine Nyleria étaient parvenus jusqu’en Azkenor, et parmi ceux là, de grands guerriers. Des vampires Ekaryssiens s’étaient joints à la découverte de la Terra Incognita rejoints par leurs amis nylerians. On vit aussi dans les ports des comptoirs de l’empire quelques aventuriers de Teliarok la brutale. Ils pensaient bien trouver ici de quoi parfaire leurs techniques de combat. Oriande avaient aussi envoyé quelques recrues afin qu’elles tissent des relations fécondes et profitables au-delà des mers. Toutes ces dames et seigneurs se réunirent secrètement. Partageant les mêmes valeurs, ils décidèrent de créer une communauté qu’ils porteraient bientôt au grand jour. Ils jurèrent de vivre dans l'honneur mais de tuer dans l'ombre. Toutes les fourberies leur seraient permises pour arriver à leurs fins. Le but de l’association était simple : ne pas suivre d’autres règles que les siennes. Tous les membres étaient honorables, personne ne trouvait rien à leur redire, on n’avait jamais rien pu leur imputer, pourtant ils avaient commis de nombreux crimes, assassins hors pair, mieux valait ne pas parler trop fort contre eux. Ils se réunissaient chaque soir, définissant leur objectif et s’attelant à la rédaction d’une charte, sorte de code d’honneur dictant les devoirs de chaque membre. Ils finissaient souvent leur réunion par ce chant rituel, qu’ils avaient nommé, l’Hymen des Hérauts.

Moi je suis un Héraut
Mes combats j'les mène au couteau
Moi je suis un Héraut, haut, haut, haut.

J'me présente, j'm'appelle Tastuoki
J'aimerais bien êt'régent pour la vie, pour la vie
Êt'plus grand royaume d'Azkenor
Et pouvoir me couvrir d'or
Mais pour ça, il faudrait que j'poutre à plein temps !!!!
Intendant des terres d'Owari
L'confident du Seigneur Musashi, Musashi
J'suis un vampire et j'adore le sang
Les tavernes et le sanké autant
Mais pour ça, il faudrait que j'morde à pleine dent.

Moi j'veux être un Héraut
Qu'les aut' est peur de môaô.
Que les naines soient nues
Qu'elles se jettent à mains nues
Qu'elles m'arrachent malotrues.
Que j'les cogne dans l'c**

J'me présente, j'm'appelle Aessyhw.
Si j'tembrasse, tu vas pas aimer, pas aimer.
Moi c'que j'aime c'est les suçoter,
Les vider jusqu'au bout des pieds,
Pour puiser mieux, il faudrait que j'poutre à plein temps.

Moi j'veux être un Héraut
Qu'les aut' aient peur de môaô.
Que les naines soient nues
Qu'elles se jettent à mains nues
Qu'elles m'arrachent malotrues.
Que j'les cogne dans l'c**

J'me présente, Yadlabus c'est mon nom
Enfin presque c'est plutôt mon prénom, mon prénom !
Ch'uis amatateur de toutes les fioles !
Mais je tape pas comme une tafiole !
Et j'écris au moins autant qu'je cogne
Pour être sobre, il faudrait que j’meure à plein temps.

J'me présente je suis le Viking Björn
Ch'uis très blond et je viens du nord, viens du nord !
Je tape fort, plus fort qu'un cyborg !
Oui c'est moi le grand viking Björn
Pour faire plus fort, il faudrait que j'batte le grand Ch'lem


Moi j'veux être un Héraut
Qu'les aut' est peur de môaô.
Que les naines soient nues
Qu'elles se jettent à mains nues
Qu'elles m'arrachent malotrues.
Que j'les cogne dans l'c**



Parmi leurs victimes se trouvaient énormément de nains. Ils détestaient les nains. Ces petits êtres ignobles, empestant la bière, puants, faciles à écraser d'un coup de talon ne devaient plus exister. Qui pourrait dire que ces choses étaient dignes de confiance ? Radins, moches, petits teigneux, barbus, les nains ne valaient rien et devaient être exterminés, tel était le point de vue de ces seigneurs. Ils y mettraient d’ailleurs toutes leurs ressources et une volonté farouche. Bien sûr, il n’est pas exclu qu’un jour un nain parvienne à intégrer ce groupe. C’est qu’il aura démontré que même chez ces demi créatures il existe des êtres à l’intelligence supérieure, pouvant communiquer. Il aura aussi démontré comment des créatures primaires peuvent devenir calculatrices, perfides et malhonnêtes. Au-delà des nains, ces assassins prendront un malin plaisir à corriger tous les pleutres et les petits qui se cachent derrières de futiles forteresses.


Bientôt la charte de la guilde prenait forme et prenant en compte les avis de chacun, la version définitive ne tarda pas. La charte fut constituée sous forme d’un grimoire poussiéreux qui se trouvait dans la chambre secrète de la guilde, située quelque part. La guilde changeait en permanence de lieu pour rester la plus furtive possible, il était inutile d’en rechercher le QG si on n’en faisait pas partie. On ne s’y rendait que de nuit, par des chemins détournés, là se réunissaient les honorables dames et seigneurs, qui, une fois leur masque baissé, se révélaient en tueurs sanguinaires.


Il était désormais temps de se faire connaître. Les lâches et les nains ne dormiraient plus sur leurs deux oreilles car même si la journée, ils ne craignaient rien, l'ombre était pour eux synonyme de danger, un danger confus, imperceptible, mais bien là, prêt à frapper.
Une sourde angoisse envahie la communauté naine, plusieurs d'entre eux avaient déjà fini accrochés à des pics et il était impossible d'envisager une riposte, car jamais personne n'avait réussi à trouver l'auteur des meurtres, pillages, massacres et destructions.








Le Grimoire de la guilde est ainsi constitué :



Partie I - Organisation et structure.


1- Conseil

Tous les membres de l’organisation sont égaux. Ils prennent place autour d’une grande table rectangulaire. Tous les membres se réunissent ainsi chaque mercredi soir.

2- Prises de décision

C’est lors de ce conseil que sont prises les décisions, lors de votes. Les points d’importance moyenne sont votés à la majorité, tandis que les décisions importantes sont prises à la majorité des deux tiers. Parmi les décisions importantes se trouvent le choix des boissons lors du conseil, les déclarations de guerre, les admissions de membres et la conduite diplomatique à tenir.

3- Postes internes

La guilde possède un chef, un diplomate et un stratège. Le chef est en réalité le plus influent des membres fondateurs et le guide spirituel de la guilde. Le stratège est le membre qui s’est fait le plus remarquer lors des batailles, il est chargé par le conseil de faire appliquer les décisions stratégiques de l’organisation. Le diplomate est lui chargé de porter en place publique les décisions de l’organisation concernant les autres guildes.
Les postes de stratège et de diplomate sont donnés par le conseil, et sont renouvelés tous les ans lors d'un vote.


Partie II - Devoirs des membres.



Chaque membre devra verser une cotisation de 1000 pépites tous les six mois. Ceci permettra la création d’un fond d’entraide qui sera fort utile aux malchanceux ou au moribonds. En effet, les pensions de combat impériales sont inexistantes, et une invalidité entraîne une impossibilité de travail et donc de revenus.
Chaque membre se doit de participer à tous les conseils de la guilde, s'il ne peut pas, il devra en informer les autres membres deux jours à l’avance en présentant une excuse valable.
Chaque membre se doit en outre de traiter les autres membres comme ses frères, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour les aider, comme par exemple en donnant ses rapports de batailles et l’état de son royaume.

Chaque membre se doit également de faire ses dix attaques quotidiennes, et de missiver chaque seigneur ciblé, le membre respecte ainsi son engagement de vivre dans l’honneur.
Bien sûr, les nains seront visés en priorité, et une prime de 1000 pépites sera versée pour chaque tête de nain rapportée.
Chaque membre se doit bien sûr de respecter les décisions votées par le conseil et de respecter la majorité.


Partie III - Relations extérieures.



Toute requêtes des autres guildes devront être faite par missive au diplomate en poste, cette missive sera transmise au conseil et examinée, la réponse sera transmise par le même moyen.
La guilde ne répondra aux affiches placées en place publique que lorsqu’une copie de cette même affiche aura été transmise au diplomate et examinée, alors, si le conseil est d’accord, le débat sera ouvert en public. La guilde n’utilisera ce type de moyen que pour proclamer de grands évènements qui se doivent d’être connus de tous les seigneurs de l’île. Tout différend avec un seigneur de la guilde se devra d’être résolu par un dialogue privé. Les décisions que la guilde ne juge pas nécessaire d’être rendues publiques ne seront pas exposées sur la place de la capitale.



Partie IV - Admission de nouveaux membres.



Pour qu’un nouveau membre soit admis, il devra tout d’abord envoyer une lettre de motivation au membre le plus influent ou au diplomate. Dans cette lettre devra figurer comme de coutume l’historique du royaume, les idéaux du seigneur, ses motivations. La missive sera examinée par le conseil et soumise à un vote. Si le seigneur est accepté par le vote, il devra prouver qu’il défend ses terres en fournissant son historique complet, de plus, il devra prouver son engagement en ramenant les têtes de trois nains, plantées sur des piques. Il devra se présenter muni de ses archives et de ses piques devant un membre désigné qui lui fera passer un entretien.
Le membre communiquera alors les résultats de l’entretien au conseil, puis, l’admission sera votée à la majorité des deux tiers. Alors seulement le membre sera admis dans la guilde. Il devra jurer devant tous ses nouveaux frères sur le livre sacré de l’organisation. Durant la première année, le nouveau membre n’aura pas accès au conseil.




Partie V Conduite à la taverne


Le problème de la conduite des seigneurs d’une même guilde à la taverne est rarement posé, aussi ce point a été codifié. Tout d’abord, le seigneur devra se rendre dans des établissement honorables, et ne fréquentera pas les tripots de seconde zone, repère d’assassins et autres, sauf, bien sûr, dans l’ombre.
Il est absolument interdit aux seigneurs de boire de la bière naine, et ce même dans l’ombre.
Le sanké est fortement conseillé et chaque membre se doit de fréquenter régulièrement la taverne du sieur Musashi.



Ethiques et règles


La guilde ne se définit pas par le Bien, pour la seule raison que pour la guilde, toutes ses actions sont le Bien, mais ne le sont pas forcément pour les autres. Comme beaucoup de notions abstraites, le Bien est une question de point de vue. Difficile donc de prévoir les actions de la guilde, sauf lorsqu'on est un nain, là on a le choix entre la mort sans souffrance ou avec souffrance. Les membres vivant dans l’honneur, aucune destruction de sera perpétrer, cependant, dans l’ombre, par exemple lorsqu’un seigneur ne défend pas ses terres, toutes les actes seront commis. L’honneur des membre sera toujours défendu, et toute attaque se verra riposter, quant aux « attaques » de quelques soldats héroïques, la punition envers le royaume ayant envoyé les éclaireurs sera sévère, il sera placé dans la liste noire et détruit dès que possible, et en priorité. Les pillages sont proscrits car les membres sont honorables, cependant, rien ne se sait vraiment de ce qui se passe dans l’ombre…



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MessageSujet: Re: grimoire   grimoire EmptySam 4 Fév à 19:06

Citation :
IV un raid



La colonie Viking était sans cesse attaquée, même si les assaillants ne triomphaient que rarement, il fallait constamment de nouvelles ressources pour reconstruire les forteresses, refaire des armes…
Les paysans travaillaient pourtant énormément, coupant du bois, travaillant dans les carrières, cultivant et chassant, cependant, ils n’arrivaient pas à couvrir les besoins d’expansion de la colonie.

La seule alternative possible était donc la guerre, le pillage. Étant donné que ses voisins ne se gênaient pas pour venir en ses terres, terroriser les paysans, Björn rassembla ses troupes.
Un éclaireur fut envoyé afin de trouver une cible.


Les éclaireurs revinrent après deux jours, et reportèrent une ville plutôt riche, assez éloignée des places fortes et aux entrepôts garnis. Aussitôt, tous les hommes de l’armée de Björn prirent leurs armes, et montèrent sur leurs chevaux. On emporta également quelques chariots pour le transport des ressources.

Guidé par les éclaireurs, la troupe chevaucha rapidement, le soir du départ, ils se trouvaient à l’abri des regard, dans un petit bois sur une colline surplombant le village. Ils décidèrent d’attendre la nuit pour frapper afin d’avoir pour eux l’obscurité et la surprise.

Vers une heure du matin, tout le monde dormait dans la ville, quelques hommes à pieds se glissèrent lentement jusqu'à la ville, en prenant soin d’avancer courbés. Cependant, la chance sembla être avec eux car la lune était masquée par de nombreux nuages, et sa pâleur filtrait avec peine.

La cité qu’ils s’apprêtaient à piller était assez petite. Une palissade de bois l’entourait et quatre tours marquaient les extrémités, tandis que la porte était surplombée d’une cinquième. La palissade était une barrière dérisoire face aux 500 cavaliers de l’armée viking. A l’intérieur de la ville se trouvait uniquement des maisons aux toits de chaume, rien de laissait supposer la présence d’une quelconque richesse et les habitants misaient sans doute la dessus pour se protéger. La cité avait pour sa défense en tout et pour tout, une dizaine d’archers et une poignée de miliciens. En somme, elle paraissait être une petite ville pauvre de campagne qui n’était pas digne d’intérêt. Et pourtant, elle recelait sous ses pieds, bien dissimulés dans des caves, d’immenses entrepôts remplis.

Cette nuit là, quelques hommes étaient de garde, ils ne virent pas arriver quelques points noirs depuis les collines. Vers une heure et demi du matin, un garde entendit une sorte de choc contre la palissade. Il regarda, mais ne vit rien. Il se replongea donc dans un état de semi somnolence. En effet, il pensait ne rien avoir à craindre des brigands et espérait que la piètre allure de leur cité n’attirerait pas les armées des seigneurs voisins. En quoi il se trompait.

Pendant ce temps, le groupe était arrivé à hauteur de la palissade et avait lancé un grappin, lequel avait fait un bruit sourd. Les silhouettes avaient donc attendu, se dissimulant au sol. Quand enfin, ils pensèrent que les sentinelles n’avait rien remarqué, ils grimpèrent un par un et prudemment. Le premier homme passa sa tête au dessus de la palissade et observa, un homme se tenait dans la tour située au dessus de la porte, il aperçu également une autre silhouette de garde somnolant à quelques mètres de lui. Il monta donc précautionneusement et, saisissant son arbalète, abattit le garde endormi. Un autre homme le rejoignit bientôt sur la palissade, après que le premier eut donné trois coups à la corde. Les deux hommes se mirent à plat ventre de façon à ne pas éveiller l’attention, le premier expliqua discrètement quelque chose au second, puis dégaina sa dague et partit en rampant en direction de la tour de la porte. Pendant ce temps d’autres silhouettes montaient furtivement sur la palissade. On entendit un petit cri dans la nuit, la sentinelle de la porte venait de s’effondrer, tuer par la dague que le premier des éclaireurs lui avait lancée en plein cœur. Aussitôt, l’agitation gagna la palissade, avant même d’avoir pu donner l’alerte, les autres sentinelles furent abattues par les autres arbalétriers.

Une fois débarrassé des gardes, ils se dépêchèrent d’ouvrir la porte, et l’un deux, enflamma sa flèche et la tira en direction du bois. Aussitôt, une horde de cavalier sortit de la nuit cavala vers la cité. Le bruit de la chevauchée réveilla les habitants, l’alarme fut donnée, trop tard, les gardes qui tentaient de venir fermer la porte furent tués par les arbalétriers et, quelques instants plus tard, la horde de cavaliers pénétrait dans la ville.


Les gardes furent balayés en un instant, les villageois qui tentaient de résister furent tués eux aussi. Les soldats rassemblèrent la population sur la place principale et incendièrent tout, sauf un petit temple. Björn, s’y rendit avec une poignée d’hommes, ils forcèrent la porte et se dirigèrent droit vers l’orgue. Alors l’un des hommes qui se trouvait avec lui s’assit et commença a joué. Une fois qu’il eut fini son morceau fort étrange, on entendit un bruit de mécanisme, rapidement l’orgue pivota, dévoilant une galerie éclairée par de nombreuses torches qui descendait sous la terre.


Bien sur on peut se demander comment ce soldat savait cela, comment Björn s’est rendu directement au temple et pourquoi ils ont choisi cette cité en apparence sans attrait. En réalité, dans l’armée de Björn se trouvait un natif de cette ville, il avait été banni car il avait tuer un homme pour venger l’honneur de sa sœur qui avait été bafoué. Après cet événement, il avait erré, comme mercenaire, puis s’était engagé dans l’armée de la colonie viking. C’est ainsi qu’il avait dévoilé le secret de la cité et de ses habitants à l’intendant de la colonie du roi Harald Ier.


Dans la ville, tout le monde était désolé, en voyant passer des chevaux chargés des ressources accumulées dans le dépôt souterrain, mais le chargement était bien surveillé par les soldats de Björn qui faisaient travailler les habitants de force. Bientôt, les chariots vikings et tout ceux trouvés dans la ville furent remplis, et la cavalerie viking s’en alla comme elle était venue, peu avant l’aurore.


Le retour à la colonie fut triomphal, les chariots furent déchargés rapidement et immédiatement, les maçons, armuriers, et tous ceux à qui il manquait de matière première vinrent se servir et recommencèrent leurs activités. Avec l’or, on enrôla d’autres soldats.


Le raid avait porté ses fruits, et la colonie pouvait reprendre son développement.
Il va sans dire que le seigneur auquel appartenait la cité tenta de se venger, mais son armée s’écrasa sur une des places fortes et les têtes des soldats morts furent ramenées dans la cité ennemie à titre d’exemple, on ne revit plus jamais les armées de ce seigneur sur les terres de la colonie.




V Bataille navale.



Le soleil levant irisait la surface de la mer de ses rayons pâles. L’aube commentait à poindre et l’équipage du drakkar amiral de la flotte se trouvait encore dans une douce torpeur.
La flotte était composée de cinq drakkars aux voiles blanches qui voguait tranquillement sur la mer douce et paisible, accompagnés de quelques dauphins surfant sur les vagues formées par la douce pénétration des étraves dans l’onde cristalline.

Chaque drakkar était quasiment identique, taillé pour résister à la haute mer, ce sont des embarcations légères mais robustes, facilement dirigeables et très rapides. Pour le combat naval, ces vaisseaux étaient essentiellement équipés d’une baliste, capables de tirer précisément et à une bonne distance des flèches enflammées qui pénétraient la coque des navires et brûlait les voiles. En outre, de nombreux grappins étaient utilisés pour aborder les navires ennemis, en effet, les drakkars contiennent un équipage de débarquement important.

La flotte se trouvait donc au large des côtes de l’île lorsqu’ils aperçurent, aux alentours de la dixième heure du jour une voile noire à l’horizon. Il s’agissait de pirates. Les forbans redoublaient d’activité, et dévastaient régulièrement les ports sans surveillance de la côte. Bien que les viking défendaient les leurs, ils essayaient de débusquer les furtifs pillards et de s’emparer de leur cargaison de rhum.

A la vue de la voile noire, les hommes de quarts donnèrent l’alerte, réveillé, l’amiral ordonna à la flotte de se préparer au combat et de filer vers le navire pirate. La poursuite s’engagea alors. Mais bientôt, les drakkars prouvèrent leur supériorité en matière de maniabilité et de vitesse. Le navire ennemi se trouva à portée de baliste. L’amiral ordonna que les drakkars reste dans la poupe du navire pirate afin d‘éviter le feux des nombreux pièces se trouvant sur les cotés du galion. Les balistes des cinq drakkars tiraient continuellement, sans parvenir à enflammer les voiles du navire, pour l’instant. De nombreuses têtes hideuses apparaissaient sur les bastingages, on entendait des cris et des ordres hurlés, l’équipage pirate essayait visiblement d’éviter un début d’incendie.

La poursuite dura ainsi jusqu’au milieu du jour. Il fallait trouver une solution. Les vikings étant supérieurs en nombre, l’amiral changea de tactique. Les drakkars se rapprochèrent et se collèrent contre la coque du galion. Les viking jetèrent alors des torches et des cruches remplies d’huile de roche, très inflammable. Rapidement, le pont du navire commença à brûler. Pendant que l’équipage du galion se préoccupait de l’incendie, les grappins des viking s’agrippèrent au bastingage et bientôt, les combattants du nord déboulèrent sur les porteurs de seaux. Les pirates tentèrent de se défendre, et ils y parvinrent plutôt bien au début, mais lorsque les équipages des cinq drakkars terminèrent de monter a bord, la supériorité numérique donna la victoire aux vikings.


Une fois les pirates massacrés, les guerriers nordiques se ruèrent dans les cales du navire et transbordèrent toute la cargaison de rhum, soit une centaine de tonneaux, ils récupérèrent également le butin récent des pirates et tout ce qu’ils purent trouver et emporter jusqu'à ce que le feu allumé sur le pont ne les forces à se retirer. La flotte s’éloigna de quelques milles afin d’observer le navire se consumer. Cela offrait un magnifique spectacle car la forme flamboyant du galion se découpait sur l’horizon de plus en plus obscurci.


Contents de leur victoire et de leur butin, les vikings décidèrent de rentrer au port, tant pour fêter plus sereinement. Ils mirent donc le cap vers le port d’Updala, la capitale de la colonie viking. Le voyage de retour se déroula dans la joie, quelques tonneaux furent mis en perce et les hommes s’abreuvèrent voluptueusement du rhum, un des meilleurs qui existent.

Le voyage se passa sans encombre, à l’approche des terres, ils furent escortés par une nuée de goélands et autres oiseaux marins. Le retour fut triomphal, mais la menace n’était pas pour autant écartée, il restait bien d’autres pirates et il fallait défendre convenablement le port. On tendit donc une chaîne pour fermer la rade et on plaça encore quelques balistes dans les fortifications de défense.



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MessageSujet: Re: grimoire   grimoire EmptySam 4 Fév à 19:06

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VI Rencontre avec le Vénérable Vorc.


Björn avait été invité à se rendre à la cité des nuages, après une longue chevauchée, il était en vue des remparts. Bâtis par les premiers chevaliers, les remparts sont réputés infranchissables et donnent sur le vide, pour cette raison et n’ayant à craindre aucun assaut terrestre pour les trois quarts des remparts, seules des balistes on été installées afin de lutter contre d’éventuelles agresseurs aériens. Le pont-levis et la portion de remparts qui donne sur la montagne et le chemin sont la seule partie qui ne donne pas sur le vide. Pour cette raison, la garde y est renforcée et les remparts plus épais. Heureusement, on n’a jamais eu à éprouver le système de défense.

Puis il pénétra dans la cité et se rendit à la grande place. C’est un endroit imposant. Bordée de riches demeures et de la taverne des Mille Nuages, elle est décorée de nombreuses fontaines venant directement amener l'eau pure de la montagne elle est également proche des sources chaudes. Elle est traversée par deux grands axes. Le premier est la voie sacrée qui conduit au Sanctuaire, le second, conduit au château, avec une bifurcation vers le Conservatoire. Cette place est un lieu de rencontre et l'on vient discuter de tous et de rien en contemplant la montagne dominant la cité et respirant le bon air. On y trouve une estrade pour les allocutions du roi ou les messages du Conseil, ainsi qu'un grand panneau de marbre sur lequel on peut fixer des pancartes de bois grâce à des systèmes de crochets astucieux.
Cette place est donc le point de départ pour visiter la ville, proche du pont-levis, et des différents centres de la cité, c'est le meilleur endroit pour commencer la découverte de la Cité des Nuages. Ayant envie de se relaxer un peu avant de poursuivre la visite, Björn se rendit aux sources chaudes. L'entrée des sources est en réalité une grotte sous une petite colline. Le couloir en pente douce descend vers les profondeurs de la terre. Au bout de quelques mètres, le couloir dont les parois lisses ruissellent d'eau tiède, s'élargit pour former une première salle, ici se trouve un guichet, taillé dans le roc. De part et d'autre du guichet partent deux couloirs menant aux vestiaires, une autre salle découpée en petites cellules de bois où on retire ses vêtements et où on laisse ses affaires dans des casiers disposés contre le mur et surveillés par un garde. On l'aurait deviné, un couloir mène à la partie homme, l'autre à la partie femme. Après les vestiaires, on débouche sur les bassins, ils sont au nombre de quatre. L'un est profond pour sauter, l'un est froid, un autre tiède et le dernier très chaud. Sur les bords, se trouvent des salles de massages et des bancs pour se relaxer.
Ayant bien profité de l’endroit, il sortit et alla flâner un peu dans les jardins. Lieu de passage indispensable qui commence au parvis du château, ils vous surprennent par leurs parfums, la beauté des parterres et vous laisse un souvenir heureux dans le cœur. Pour les sorciers et guérisseurs du royaume, dans ses allées, sont cultivées toutes les plantes qui vous sont indispensables. Et pour les visiteurs, c’est un havre de repos, de calme et de paix si nécessaire au bien-être.
Chacun peut y rêver, faire des rencontres, flâner et même s’assoupir sous les frondaisons ou au bord des fontaines. Puis il partit en direction de l’hôtel des gardes afin d’informer les autorités de sa présence. En chemin, il passa par le marché, qui a lieu le matin sur une place du quartier commerçant, on y trouve de tout à tous les prix. C'est un endroit de rencontre pour les affaires. C'est ici qu'on peut se fournir en produits frais, apportés par dragons depuis les basses terres. Il aperçut également l'épicerie qui est située dans le quartier commerçant, on y trouve toutes les denrées non périssables, plus du pain frais chaque matin. Comme pour le marché, elle est ravitaillée par dragon depuis la vallée. L'intérieur de la bâtisse est aussi ancien que l'extérieur, les poutres sont noircies et les murs crasseux, le comptoir en "u" contient une multitude de jarres camouflées par un couvercle ou on puise les denrées. L'accueil y est chaleureux si l’on consomme.
Björn Se présenta devant l’hôtel des gardes, qui est un petit fortin, planté sur une colline, dans sa cour, les gardes s'entraînent au maniement des armes ainsi qu'au dressage des dragons. Tout au tour de la cour, se trouvent une cuisine, une réserve d'armes, une de provision, ainsi que les logements des soldats, mais aussi le bureau du capitaine des gardes ou chacun peut venir demander de l'aide. Au sous-sol se trouvent les cachots ou les criminels purgent leur peine.
Au moment d’entrer Björn fut interpellé par Vorc un sage elfe darchanides vieux de 10 000ans qui est le vénérable du conservatoire de la cité et également le conseiller personnel du roi. Il vit et travaille dans le conservatoire, il est respecté de tous pour sa sagesse, son enseignement et les découvertes de son conservatoire.
Il a l'habitude de se promener dans le parc, de se rendre au sanctuaire et à la taverne. Il rend également visite au roi.
Il est calme, sage et zen, bien que bon combattant, il préfère la diplomatie "assistée" de quelques sorts de docilité.
Il adore les shyp's de son ami odab's et une nouvelle boisson appeler le whisky accompagné du jus d'un nouveau fruit introduit par les darchanides, l'orange.


Il est vêtu d'une tunique sur laquelle il porte une sorte de grand manteau gris. Il cache dans son pantalon deux poignards empoisonnés, car on a déjà tenté à deux reprises de l'assassiner. A sa ceinture se trouvent de multiples fioles et sachets de poudre. Il porte également une besace dans laquelle il transporte charmes, ingrédients et autres.
Il s'appuie sur un bâton, qui peut s'avérer une arme redoutable lorsqu'une lame sort du bas et des pointes garnissent la protubérance du haut!

Il voyage souvent en compagnie de Dratak, son dragon.
Cela bien sur, il ne l’apprit qu’après, au fur et à mesure de la conversation.
Le vieil elfe l’informa que sa démarche était inutile, et l’invita à aller boire un verre à la taverne des milles nuages. La il lui apprit tout ce qu’il désirait sur la cité. Les deux hommes devinrent rapidement amis, et l’elfe lui fit quelques récits.



V récit du vénérable.


1) Son conservatoire


Il lui décrit tout d’abord le conservatoire. Telles ont été ses paroles :
« Lorsqu’un nouveau venu pénètre le grand hall du conservatoire, il est d’abord subjugué par la grandeur et la profondeur de cette espace, le plafond est tout en un cristal bleuté, laissant ainsi passer une lumière tamisée très agréable. Les murs de chaque coté sont troués de larges fenêtres en cristal bleu, semblables au plafond ainsi que de quatre portes en chêne massif situées aux quatre points cardinaux. Le reste des murs est fait de tapisserie rouge sur lesquels sont accrochés les tableaux de grands sages de la ligue drashanique.
Chacune des portes donne sur un grand couloir en baie vitrée laissant ainsi une grande clarté, ses couloirs conduisent respectivement : au nord vers la salle de réception et de promotion des produits du conservatoire. Vaste salle fortement éclairée, toute ornée de tapisseries rouge et or dans laquelle se trouve une estrade ou est situé le siège du grand sage du conservatoire, aussi appelé le vénérable.
Au sud vers les appartement de vie et de travail du grand sage du conservatoire, le mage Vorc qui dirige les recherches, donne des cours aux apprentis et gèrent les différentes obligations du conservatoire en le représentant, il est aidé dans la tâche de gérer le conservatoire par des conseillers, notamment à l’approvisionnement et au budget.
A l’est, le couloir conduit vers la grande bibliothèque du conservatoire. Si la bibliothèque déjà en place contient surtout des textes sur les seigneurs ainsi que sur leur royaume. Cette bibliothèque immense contient des milliers d’ouvrages anciens contenant des enchantements, et des recettes variés pour la préparation de potion, la plupart de ces livres anciens doivent ainsi être épluchés car nombreux sont tombés dans l’oubli, on fait souvent des découvertes très utiles dans cette bibliothèque.
Le dernier couloir conduit au laboratoire et salle de recherches ou les sages confectionnent toutes les nouveautés fort utiles distribuées ensuite au commerçant (moyennant forte rémunération) ainsi, on a vu le célèbre élixir de maître Nicolède du nom de son créateur qui enlève la gueule de bois, fort apprécié des coureurs de taverne ou la bague aux senteurs anti soupirant trop collant, adulé par les dames trop courues.
Le conservatoire se présente donc comme un grand cercle coupé au sud est par le grand hall, duquel partent les couloirs cités précédemment et rejoignent différentes parties de ce cercle. Il contient donc les principales salles du conservatoire. Les trous entre les couloirs, au centre du cercle sont meublés par de délicieux jardins dans lesquels se trouvent des jeux d’eau et des bassins fort agréables en été.
L’étage du conservatoire est accessible par de petits escaliers camouflés dans le hall, ils renferment les dortoirs, pièces exiguës meublées de grands lits superposés ou les sages et apprentis vivent. Evidemment, la taille et le confort des pièces varient selon l’ancienneté des sages.
On y trouve également la salle commune ou les sages, après leur travail, prennent leur repas et discutent de choses et d’autres, ou bien jouent à divers jeux. Comme la plupart des salles, elle est bien éclairé par de grandes bais vitrées, où la lumière se réfléchit sur les murs blancs.
A l’étage se situe également la cuisine où sont confectionnés les centaines de repas quotidiens pour tout le personnel du conservatoire. Très vastes, les cuisines sont d’une propreté sans égale et confectionnent les mets les plus délicats pour les grands sages et l’infâme bouillie pour les apprentis.
Enfin, dernière pièce du premier étage, la réserve contenant la nourriture pour les cuisines et tous les ingrédients nécessaires au travail des sages dans leur recherche.
A mentionné également, les quartiers du personnelles : cuisiniers, gardes, intendant etc.…

Sur le toit se trouve une dernières salle entouré d’un chemin de ronde, cette sale obscure contient, rangé sur des rayons, toutes les découvertes du conservatoire. Elle est accessible uniquement par le vénérable et par quelques sages de première importance.

Le conservatoire est entouré de hautes murailles et isolé de la ville par de profondes douves. On y accède par un pont-levis très rarement baissé. Ceci afin d’empêcher tout vol ou toute fuite sur les recherches et actions du conservatoire.
Le conservatoire dispose par ailleurs d’une garde d’élite spéciale composée de mages du darshan de la section combat, entraînés par le vénérable qui est un excellent guerrier.

Tel est donc le conservatoire, un grand centre de savoir très protégé derrière ses hauts murs, cependant, on peut y venir sur invitation du vénérable ou en demandant une audience.
Le conservatoire attend ainsi des propositions de recherche et des idées pour améliorer la vie des citoyens.


2) Une bataille tragique


Il conta également une grande bataille qui avait eu lieu en ses terres. Ce récit, consigné sur un parchemin, a été retranscrit ici.

« Le vent soufflait sur la plaine forestière de Weader, tout était étrangement calme, les paysans avaient déserté les champs. Seul le champ des oiseaux et les cris de quelques animaux venaient rompre le silence. Il faisait frais et sec et la nature semblait comme groggy. Les couleurs de l’automne avaient passé et la forêt semblait morne et sans vie, dépourvu de feuillage. Il avait gelé fort la nuit précédente, et la source qui alimentait le petit lac s’était transformée en couloir de glace.

Du haut des remparts de la capitale, perché sur l’un des monts coupés, appelés ainsi car ils ressemblaient à une énorme montagne qu’un géant avait coupé en plusieurs endroits avec une hache énorme. Les sentinelles observaient la morne plaine et les forêts endormies.

Soudain, un nuage noir apparu au loin, les sentinelles se dressèrent, ils avait reconnu les hordes d’ombres qui déferlaient régulièrement sur nos terres. Les trompettes et les cloches sonnèrent, les femmes et les enfants se réfugièrent dans le donjon, tous les hommes prirent les armes, même les paysans, pour défendre le royaume.

Les stratèges imaginèrent une stratégie de défense audacieuse, toutes les forces, à l’exception des archers et des mages furent postées au pied des remparts, attendant l’ennemi.
Pour les hordes d’ombres, l’attaque se révélait difficile, ils progressaient lentement à travers la montagne escarpée, sous une pluie de flèches et de sortilèges. Alors qu’ils étaient à mi-pente, les gardes du château firent rouler d’énormes pierres, qui dévastèrent les lignes ennemies, mais leur nombre était tel que leurs hordes continuaient de progresser. Alors les stratèges se lancèrent, les armées postées au bas des remparts dévalèrent la pente pour rencontrer les hordes ombres, et entrèrent dans la mêlée au cris de « BELITIR O BELITIR » ils avait l’avantage de la pente et l’attaque fut dévastatrice, la charge enfonça les lignes, mais l’avancer stoppa bientôt et le combat s’équilibra.


Alors, du châteaux s’élevèrent des grondements, les dragonniers prenait leur envolent, mené par le seigneur en personne sur son somptueux dragon noir, ils déferlèrent pour prêter main forte à l'infanterie, par une manœuvre habile, ils attaquèrent les hordes ennemi par l’arrière, des dizaines de flammes nettoyaient tout. Il commencèrent par détruire les archers et sorciers ennemis, les plus dangereux pour les dragons, puis ils se retournèrent vers l’infanterie. « BELITIR O BELITIR » hurlèrent les dragonniers avant de fondre sur les malheureux soldats qui furent tranchés par les griffes, écrasés par les dragons et les mouvements puissants de leur queue.


Bientôt les hordes furent décimées, mais le bilan s’avérait sévère, les troupes de lancier avait quasiment été totalement massacrées, seuls quelques hommes étaient encore debout, seuls les dragonniers purent se vanter d’avoir eu aucune perte, seulement quelques blessés que les druides s’empressèrent de soigner une fois au château.

Cette fois, l’armée du défenseur avait vaincu, mais pour combien de temps encore ? Les hordes d’ombres étaient du genre tenace, et on se prépara déjà à un assaut futur.

Et du haut de la plus haute tour, le seigneur Vorc contempla la montagne, de partout venait des corbeaux et des vautours, fossoyeurs naturels qui s’occuperaient des cadavres des ombres, les morts ailés ayant bien entendu été enterrés selon un ancien rituel mystique. »



Dernière édition par le Sam 4 Fév à 19:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: grimoire   grimoire EmptySam 4 Fév à 19:07

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3) Le feu d’artifice

La nuit était tomber depuis un petit moment déjà et la fête battait son plein, les convives dansait ou discutait a la lumière des lampions de la salle de bal écoutant la douce musique de l’orchestre. Les plaisanteries allaient bon train et l’ambiance était très conviviale.

Dans la pénombre pourtant s’agitaient quelques silhouettes dans les jardins au pied des fenêtres de la grande salle de bal, cependant, personne ne les remarquait. On pouvait pourtant distinguer des formes semblables à des hommes courbés en deux se déplaçant et semblant mettre en place des tubes et des boites assez volumineuse. Apres un long moment, toute animation disparu et l’agitation retomba aussi vite qu’elle était venu, laissant le jardin a sa douce quiétude.

Dans la salle, la musique s’arrêta soudain, les rires et les plaisanteries cessèrent, les danseurs regagnèrent leur place. Le vénérable Vorc monta sur la scène et d’une voix douce clair et forte pour que tout le monde puisse entendre invita les convives à se rendre sur les balcons malgré la relative fraîcheur, il ne se justifia pas, laissant les questions en suspens avec un petit sourire.

Les seigneurs et dame de tous horizons se rendirent donc sur les balcons, toute les discussion tournaient désormais autour de la déclaration du Vénérable, qu’a-t-il bien dans la tête ? Le brouhaha des conversations s’engouffra dans l’air du dehors troublant la tranquillité a peine retrouvée des jardins et faisant s’envoler quelques oiseaux.

Puis quand tout le monde fut installé le Vénérable leva son bâton en l’air, un éclair en jaillit, c’était en réalité un signal. La foule se tue, le suspens était sur le point de se terminer, tout le monde scrutait les jardins…

Soudain, deux gerbes de feux jaillirent de derrière un buisson, deux minuscule boules de feux s’élevèrent vers les cieux puis explosèrent avec un grand bruit se résonant sur la montagne, libérant deux gerbes de feux couleur or et bleu. D’autres explosions suivait a intervalles régulier, dessinant des motif semblables à des arbres pleurant, les couleur était variés et la foule captiver. Puis, les grandes détonations cessèrent pour laisser place à de grandes flammes partant du sol semblables a des feux au dessus desquels des petites boules explosait et tournoyait en produisant un bruit de sorcières. Le spectacle continua ainsi quelques minutes avec grands nombres d’effet et de couleurs déférentes qui émerveillait le publique. Puis comme pour un baroude d’honneur finale, tout s’intensifia, les explosions se faisaient dizaine et simultanées, de garde gerbe de feux illuminaient les jardins endormis, puis tout cessa brusquement. Les gens pensait que c’était la fin, mais une ultime et enorme sphére s’éleva vers le ciel et explosa, créant la tête du rois et de sa femme dans un cœur, l’image resta quelque seconde et subjugua l’assembler.

Puis les bravos éclatèrent, les gens avait été vraiment surpris et émerveillé par ce spectacle totalement nouveau. Puis, ils rentrèrent dans la salle de bal, en raison de la fraîcheur du dehors, commentant le spectacle auquel ils venait d’assistez, les fenêtres furent fermez et le jardin retrouva un calme qu’apparent, en effet, de nouvelles formes s’activaient à ranger le dispositif précédemment installer, bientôt il ne resta rien de l’intense démonstration de son et de lumière et le jardin et ses habitants à plumes, à poiles ou a écailles retrouvèrent enfin une sérénitée méritée.

Dans la salle, la musique repri, les plaisanteries et les rires également, les danseurs regagnèrent la piste de danse et la fête continua de plus belle.


VI rencontre avec l’ange noir Uryndil



Ce matin d’un jour du mois de novembre la rosée perlait sur les brins d’herbes composant le vert pâturage de nombreuses créatures herbivores et pacifiques, attirant par la même d’autres créature nettement moins bien intentionnées. Notez par exemple les nains, ces ignobles créatures passent régulièrement sur la plaine pour se rendre dans leur mines, dont les ouvertures sont visibles au pied de la montagne qu’on aperçoit parfois aux loin, par temps très claire, enfin, c’est ce qu’on dit, personne ne l’a jamais vraiment vérifié.

Ce matin donc, la plaine fut réveillée par le bruit d’une chevauchée. Il s’agissait d’une partie de la cavalerie de la colonie viking, venue ici faire des manœuvres. Les chevaux foulent en effet ici un sol meuble et l’herbe grasse et souple amorti les sabots des chevaux. A la tête du groupe de cavalier, Björn trône sur son puissant dragon noir nommé Finn.

Les hommes s’étaient alignés afin de recevoir les consignes pour la journée, lorsqu’un bruit de course éveilla leur attention. Tous les regards se dirigèrent vers l’orée d’un petit bois, scrutant afin de connaître l’origine du brouhaha. On vit bientôt de petites silhouettes sortir du bois, visiblement affolées, courant, butant, rapidement, ces nains, car il s’agissait de nains, furent rattrapés par des vengeurs. Les vengeurs constituent l’essentiel de l’infanterie de l’armée elfique, et cela ne surprit personne, en effet, tout le monde sait que les elfes détestent les nains.

La haine pour les nains de Björn était bien connue, aussi ordonna t’il a la cavalerie de charger le petit groupe hirsute et gesticulant. Le combat, si on pouvait appeler cela un combat, dura moins d’une minute, ce qui prit sans doute le plus de temps était de désigner qui aurait le droit de massacrer les petits êtres nuisibles.


Une fois les nains exterminés et réduits en petits morceaux sanglants et poilus, les deux groupes se dévisagèrent. Des vengeurs se détacha un personnage étrange, vêtu de noir, grand et mince, il avait des ailes. Björn le reconnu comme un ange noir. Il s’avança à son tour, monté sur sa monture géante. Après avoir salué son interlocuteur, il se présenta et questionna l’ange sur sa présence pres des terres vikings.

L’ange prit a son tour la parole, il se présenta, nommé Uryndil, il était le seigneur d’une petit royaume d’elfes. Il s’était retrouvé ici en poursuivant un convoi de nains. Uryndil aussi détestait les nains. Cette nouvelle plu beaucoup a Björn qui invita l’ange noir en son château.

Les deux seigneurs sympathisèrent rapidement, ils se rendaient de fréquentes visites et leur amitié ne cessa de croître. La haine d’Uryndil pour les nains poussa Björn à le présenter aux hérauts du meurtre. Uryndil se montra très enthousiaste. A la demande des hérauts du meurtre, il décrivit son arrivé sur Azkenor.





VII l’histoire d’Uryndil



Un groupe d’elfes s’agitait autour d’un petit cotre au mat rouge, on chargeait des provisions et quelques ressources. Leur chef tenait à la main un décret impérial, le titre d’installation que reçoivent tous les colons, avec les informations pour qu’ils puissent s’établir sur l’île nouvellement colonisée. Enfin, le groupe d’elfes était composé d’une dizaine d’individus.

Le voyage commença, le cotre porté par une légère brise naviguait lentement sur une mer calme et belle. Le chef de l’expédition se prenait souvent à rêver, le regard plongé dans l’eau, lui rappelant l’onde pure des sources de sa forêt natale.

Cependant, après une semaine de navigation, des cris retentirent dans la petite embarcation, un vaisseau pirate, puissant galion, se dirigeait rapidement vers eux.
Les elfes se réfugièrent dans la cale, car ils n’étaient pas de bons combattants, espérant que les pirates se contenteraient de piller le navire et de les laisser en paix, ce en quoi ils se trompaient.
.
Ils entendirent distinctement les hurlement et vocifération des pirates qui parcourait le petit bon du navire et pénétrait avec prudence dans son antre. Le soleil déclinais, et les pirates commençait a attaquer la porte de la calle a coup de hache. A l’intérieur, les elfes terrorisés essayaient de renforcer la chétive porte qui ne manquerait pas de voler en éclats.



Peu après, alors qu’ils étaient blottis les un contre les auteurs au fond de la calle, ils entendirent des cris, des hurlements sauvages venant des pirates. L’agitation dura quelques minutes, puis plut rien. Le plus hardi des elfes se rapprocha de la porte, au moment où il n’était plus qu’à quelques pas, celle-ci vola en éclat, projeter par une sorte de lumière sombre. Tous les elfes se figèrent, se demandant ce qu’ils allaient voir.

Une silhouette se découpait dans l’encadrement de la défunte porte, il s’agissait d’une silhouette d’homme, plutôt grand, et assez mince. L’individu pénétra alors dans la cale, éclairée seulement par une lampe a huile posée sur une table. Les elfes constatèrent alors qu’ils avaient affaire à un ange. Celui-ci, se présenta courtoisement. Il dit se nommer Uryndil.


Uryndil était un ange, au commencement du moins, révolté contre le pouvoir des cieux, il avait été banni du paradis. Il devint ainsi un ange noir.
Uryndil était plutôt grand pour un ange, et assez mince sa faiblesse physique était compenéer par une puissance psychique. Toujours vêtu d’une ample tunique noire et d’une cape, il a pour arme une dague noire, aspireuse d'âme. Comme tout les anges, il avait des ailes, de grandes ailes noires qui lui permettaient un déplacement rapide et silencieux.



Uryndil expliqua comment, volant au hasard de sa pensée, il aperçut le galion dans le crépuscule arraisonner le cotre. Le temps qu’ils se pose doucement et sans un bruit sur le pont du petit bateau, afin de demander ou il se trouvait, les pirates était déjà a l’intérieur. Uryndil détestait les pirates, et les nains aussi, petits être haïssables, empestant la bière qui ne méritait que d’être écraser d’un coup de talon maladroit.
Il s’était alors empressé de massacrer les forbans, suçant leurs âmes avec sa dague maléfique.

Les elfes remercièrent leur impromptu sauveur, et celui-ci décida de poursuivre son errance avec eux, trouvant en l’île que ses nouveaux amis allait coloniser une terre d’accueil tant rechercher.

Le voyage se poursuivit, mais la mer se démonta, après deux jour de tempête, un elfe avait disparu, pasér par-dessus bord, un autre avait été blessé à la tête par une poutre ayant cédée. Les conditions de voyage détestable continuèrent, difficile de se diriger, le cotre erra ballotté par la puissante houle.

Après une semaine, la tempête se calma, mais les vivres vinrent à manquer. Des privations terribles s’en suivirent alors, le malheureux blessé ne survécut pas. L’état de fatigue des elfes était terrible, ils survivaient tant bien que mal en se nourrissant d’algues marines, d’eau de mer et parfois de poissons. Le calme leur avait permis de faire le point et de reprendre la bonne route.




Après une semaine supplémentaire de voyage dans des conditions déplorables pour les êtres vivants que comptait le navire, la terre fut enfin atteinte. Débarqué dans une petite crique, l’équipage exsangue entreprit de construire un campement de fortune, pour cela, ils démontèrent le navire qui les avait convoyés.

Ils vécurent la pendant quelques semaines chassant le gibier pour reprendre des forces. Malheureusement, un vieil elfe n’avait pas survécu aux privations, et un autre mourut sous la mâchoire d’un carnassier. Sur les dix elfes présents au départ, seule six avaient donc survécu, et la disparition de leur compagnon les avait terriblement attristés.

Enfin, on se mit en marche vers le château alloué par l’empereur, la marche pénible à travers la jungle était ouverte par Uryndil. Un jour qu’il longeait la falaise, un jeune elfe insouciant cueillit une baie et la mangea, au debout rien ne se passa, mais bien vite sa vision se troubla, et il fut victime d’hallucinations. Croyant poursuivre un lapin, il tomba du haut de l’imposante muraille sur les rochers que la marée montante recouvrait à peine. Il devait être la dernière victime de la pénible migration.

Arriver sur le petit territoire alloué par l’empereur, les survivants, bien aidés par les pouvoirs magiques de l’ange noir, se mirent à bâtir une forteresse pour les abriter.
Puis, se servant de cela comme point de départ, une ville fut construite, d’autres colons les rejoignirent, et bientôt, le territoire put s’appeler un royaume.

Malheureusement, le roi des elfes se trouvait au plus mal, sur son lit de mort, il désigna Uryndil comme son successeur. Désormais à la tête de ce petit royaume, l’ange entreprit de le faire croître, et prospérer. Il enrôla des combattants de tout type afin de piller ses voisins et détruire les nains et les brigands qui s’aventuraient en ses terres.

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MessageSujet: Re: grimoire   grimoire EmptySam 11 Fév à 22:35

[ les commentaires ici ou par mp sont souhaités afin de participer à l'amélioration de cet embryon de grimoire merci]
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